Thomas Ryvol

Cult®

Building authority-driven personal brands through cutting-edge content.

Fondateur

Revenue Masters®

Sheeft (ex Sales Lab)

Kymono

We bring your corporate culture to life through quality customized clothes, objects, spaces, corporate events and consulting.

Head of Customer Experience

Head of Account Executives

Account Executive

Kapital Training

130 000 membres réunis sur une app de coaching sportif (Ex Top#1 App Store Forme/Santé, # 24 App Store General)

CEO & Fondateur

Building one-of-a-kind brands.

1) Building online influence for CEOs 
2) Designing the future of writing
3) Sharing insights of my journey

https://cal.com/thomasryvol

On aide les entrepreneurs et commerciaux à développer leurs ventes de manière prédictive.

Vous apprendrez à :
→ Rendre vos offres irrésistibles 
→ Booker des RDV en prospectant peu
→ Closer jusqu'à 96% de vos RDV prospects
→ Créer des expériences client uniques
→ Reprendre du plaisir au boulot

Toute notre approche est basée uniquement sur de la méthodologie, et sur des systèmes de conversion qui ont déjà fait leurs preuves.

Plus de 850 entrepreneurs et commerciaux accompagnés.

À chaque fois que je commande un bouquin, j’en commande 5 autres que je ne lirai pas.
 
J’ai longtemps eu un rapport nocif de productivité avec mes livres.
J’étais convaincu qu’il fallait les lire en entier, pour en tirer de la valeur. 

Puis, j’ai découvert l’approche d’Umberto Eco.

30 000 livres dans sa bibliothèque.
Dont une majorité qu’il n’a pas lu.
 
Selon lui, le but n'est pas de collectionner des livres lus et de s’en vanter, mais de créer une collection personnelle de ressources autour de thèmes qui nous intriguent.

Une sorte d’antibibliothèque, qui nous rappelle chaque jour à quel point plus on en sait, plus on en ignore.

Résultat : je n’ai jamais autant lu que depuis que j’ai mimé cette approche (autour de 400h par an)
 
Dès qu’un sujet pique ma curiosité, je plonge dans ma bibliothèque.
Je prends ce que j’ai à prendre, et je le repose.
 
Ce n'est pas l'approche la plus conventionnelle.
Et certainement pas l'approche la plus économique.
Mais le savoir est le seul sujet avec lequel je refuse d’être minimaliste.

fondateur @ cult® | personal influence pour CEOs et fondateurs | 3200+ clients (agence + online courses)

J’ai longtemps été victime de ce que j’appelle le syndrome des Oscars.
 
Le syndrome des Oscars, c’est lorsque les critiques de cinéma boudent le petit film indépendant, puis se pavanent fièrement de l'avoir vu en avant-première quand il finit par remporter un trophée.
 
Quand j’ai monté mon premier business, je n’ai reçu aucun encouragement.
On me disait que c’était risqué, que j’avais beaucoup à perdre.
 
Quand j’ai commencé à publier sur Linkedin, j’ai reçu des railleries.
On me disait que je mettais ma crédibilité en danger.
 
Quelques années plus tard, les mêmes personnes ont changé de posture.
 
« T'étais fait pour ça, c’est évident »
« Je songe à me lancer, tu as 15mn ? »

Ces actions à répétition m’ont fait repérer un pattern récurrent :
La création de valeur et la validation sociale opèrent sur des temporalités différentes.
 
Le chemin le plus court, c’est de suivre son intuition et de rester hermétique au bruit ambiant.
 
Les gens ne changent pas d’avis.
Ils changent juste de camp quand c’est plus sûr.

Je lis partout : « Simplifiez vos posts, les gens ne lisent pas ». 
Encore un conseil pertinent pour ruiner sa marque personnelle.

La tendance veut qu'on édulcore tout.
Qu’on suive de beaux templates accompagnés d’un selfie.
Qu'on accumule les publications dénuées de profondeur.
 
En somme, qu'on traite notre audience comme une foule de débiles dénués de matière grise.

Et c’est précisément ce qui détruit notre autorité en ligne.

L'autorité ne viendra jamais de la capacité à répéter ce que tout le monde dit déjà avec des mots plus simples. 

Elle viendra de la capacité à traiter avec justesse ce dont les autres n'osent pas s’emparer : 
- les sujets complexes
- les angles inconfortables
- les réflexions qui bousculent

L’autorité et la présence en ligne sont deux choses complètement distinctes.
La première crée des opportunités de business, et la seconde permet de se gargariser de chiffres qui ne veulent souvent rien dire. 

J’en ai fait le constat à titre personnel : j’ai perdu 30/40% d’engagement en changeant ma ligne éditoriale, mais je n’ai jamais fait autant de business que depuis que j’attire les bonnes personnes.

Vous n'avez pas besoin de simplifier votre pensée. 
Vous avez besoin de trouver l'audience qui la mérite.

J’utilise toujours le même outil pour signer des clients dans un temps restreint, sans prospecter.

Une sorte de lead magnet, revisité spécialement pour Linkedin.
 
Dans le sens commun, un lead magnet est un document gratuit qu'on envoie en échange d’une adresse mail. 

Mais sur Linkedin, on peut en faire un usage bien plus pertinent : un usage qui renforce notre autorité, et qui met nos prospects en mouvement dès la première minute de consommation.
 
Le dernier lead magnet que j’ai publié a dépassé les 700 commentaires, et m’a ajouté 4 000€ de MRR en 48h ainsi que quelques clients sur liste d’attente.

J’ai enregistré une vidéo où j’explique tout : 
- les raisons de l’échec de 90% des lead magnets
- les éléments obligatoires à insérer pour convertir
- le process millimétré que je duplique à chaque fois
- les intentions cachées de mon dernier lead magnet
 
Pour recevoir la vidéo, c’est simple:
1/ Ajoutez-moi à votre réseau
2/ Commentez « magnet » (ou « balance la vidéo tonton », au choix) 
3/ Je vous envoie la vidéo direct
 
Spoiler :
La valeur d'un lead magnet ne se trouve pas dans son contenu.
Mais dans la nature des conversations qu’il va permettre d’ouvrir.

Je parcoure les commentaires sous un post Linkedin. 
Dans le débat, une dérive dangereuse me saute aux yeux.
 
Une personne défend ses convictions avec une assurance impressionnante.
Le genre de prise de position assumée que je respecte par nature.
 
Quand soudain, l’auteur lui demande : « d’où vient cette certitude ? »
 
Et là, le vide.
Des phrases toutes faites.
Des « tout le monde sait que ».
Assorties d’un début d’agressivité.

Cette anecdote est loin d’être isolée.
 
On nage dans des océans de contenus dénués de nuance et bourrés de mantras.

Le problème auquel on s'expose, c’est que ces certitudes creuses finissent par diriger nos vies.

Elles prennent des décisions biaisées à notre place.
Elles nous font louper des opportunités.
Et surtout, elles amenuisent notre capacité à réfléchir.

Parce qu'une certitude qu'on ne peut pas expliquer ne se discute pas, ne s'adapte pas, ne se remet pas en question. 
Elle reste figée et intouchable parce qu'elle n'appartient même pas à celui qui la porte.

Quand on ne peut pas expliquer l’origine d’une croyance, c'est que ce n’est pas la nôtre mais celle de quelqu'un d'autre.

La plupart des posts n’intéressent personne.
Et ce n'est ni un problème d'écriture, ni d'algorithme.

On nous harcèle avec des cours de copywriting, qui nous apprennent à polir des phrases vides en espérant qu'elles deviendront intéressantes.

Mais personne n’ose admettre la vérité : 
L’écriture n’est qu’un miroir qui reflète la qualité de notre réflexion.

C'est pour ça qu'écrire est si difficile. 
Pas à cause des mots, mais à cause de la pensée.

La seule chose qui devrait nous obnubiler, c’est d’améliorer notre pensée. 

Améliorer sa pensée, c’est : 
- être en mesure d’expliquer un sujet complexe sans jargon
- admettre les zones floues et accepter de ne pas savoir
- chercher ce qui pourrait bousculer nos certitudes 
- reformuler des concepts avec notre perspective 
- relier des idées qui semblaient séparées 

C'est là que tout se joue.

Une fois que l’on sait faire ça, l'écriture n'est qu'une formalité. 
Les mots viennent, les phrases s'articulent et les idées s'enchaînent.

Pas parce qu'on maîtrise des techniques. 
Mais parce qu'on sait exactement ce qu'on veut dire, et pourquoi ça a du sens.

Oscar Wilde l'avait résumé : 
"Développez votre esprit, et tout ce que vous écrirez deviendra intéressant."

Les gens sont obsédés par ce qui est "actionnable".
Et c’est précisément ce qui rend notre société moins intelligente.

Je sors d'une énième discussion où l'on me parle d'actionnabilité.
Et c'est sans doute le plus grand mal intellectuel qui nous guette.

On ne supporte plus qu'une idée nous parvienne sans nous dire immédiatement quoi en faire. 
Il faut qu’elle serve, qu’elle permette de produire, qu’elle se transforme en plan d'actions.
 
Le problème que personne ne voit, c’est que cette logique détruit notre capacité à penser. 
 
Parce que les vraies idées, celles qui comptent, ne se découpent pas en mode d’emploi. Elles demandent qu'on reste avec elles, dans l'inconfort de ne pas savoir où elles nous mènent.

Tant qu’on valorisera le prêt-à-penser plutôt que la réflexion, on produira des générations entières de gens à fort potentiel qui appliqueront les mêmes méthodes, sans comprendre les problèmes qu'elles étaient censées résoudre. 

Ce que ne vous disent pas les gens qui vous vendent de l’actionnable à tout prix, c’est que pour devenir actionnable, une idée a été appauvrie, privée de ses nuances, et vidée de sa substance.

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