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Nombre de fonctionnaires en France : - 1820 : 200 000 (0,7 pour 100 habitants) - 1880 : 600 000 (1,6 pour 100 habitants) - 1920 : 900 000 (2,3 pour 100 habitants) - 1960 : 2 500 000 (5,5 pour 100 habitants) - 1990 : 4 500 000 (7,7 pour 100 habitants) - 2025 : 6 000 000 (9,1 pour 100 habitants) Pendant ce temps, l’humanité a découvert l’informatique. Un ordinateur de 2025 est 8,2 millions de fois plus puissant qu’un ordinateur de 1970. Mais dans l’administration française, cette révolution technologique a surtout permis d’imprimer plus de formulaires, plus vite, plus complexes et recto-verso. Parce qu’ici, la machine ne remplace pas l’homme : elle le rend plus lent. Un fonctionnaire, ça fonctionne. Mais souvent comme une porte automatique qui se ferme quand tu veux entrer et s’ouvre quand tu veux partir. Ça te regarde d’un air supérieur pendant que tu agonises dans les méandres du code administratif. Tu demandes de l’aide ? On te renvoie au guichet B12. Qui, bien sûr, n’existe pas. Je ne parle pas des soignants, des enseignants ou des flics, qu’on use jusqu’à la corde et qu’on traite comme des variables d’ajustement budgétaire. Je parle des gardiens du vide. Des chevaliers du cachet. Des stakhanovistes de la norme. Ceux dont le rôle principal semble être d’étouffer toute initiative, d’éteindre toute spontanéité, et de faire perdre du temps à ceux qui en ont encore, tels tous ces fonctionnaires qui, dans mon industrie, ont pondu la norme Qualiopi… La France est passée au numérique, mais son administration carbure encore au fax, à la gommette et au “dossier perdu”. Elle a troqué la machine à écrire contre un clavier… pour mieux taper sur ceux qui essaient de faire bouger les lignes. Et elle obéit à trois dogmes sacrés : Tout ralentir. Tout compliquer. Tout empêcher. Avec un seul mantra : « Je te fais chi*r, donc je suis » (Post écrit par votre serviteur, texte amélioré par ChatGPT. Photo réalisée par Grok. Ce fonctionnaire n’a pas eu à donner son autorisation d’être photographié puisqu’il n’existe pas !)