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Engaging with developers has been the common thread in my career. I was trained as a developer, managed developers, educated developers, and helped developers start companies 🚀 Today, I advise CEOs of developer-first companies on M&A and growth fundraising operations. I’m also the founder of The Unicorn CTO, a global community for ambitious CTOs and technology leaders. Follow me here for daily content on developer-first companies and investors, as well as how to better engage with developers 🧑💻 And for weekly insights into the developer-centric world, visit www.unicorn-cto.com.
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Hier matin, avec un petit groupe de privilégiés, nous avons religieusement écouté Yann Fleureau. Hier matin, j’ai eu le plaisir d’accueillir dans les nouveaux locaux d’Avolta un cercle restreint de fondateurs, CTOs et investisseurs pour un échange off-the-record avec Yann Fleureau, co-fondateur de Cardiologs, pionnier de l’IA appliquée à la santé, racheté par Philips en 2022. Dans une ambiance conviviale, nous avons discuté de : ✅ Son parcours entrepreneurial : De la création de Cardiologs à son acquisition par un grand groupe, avec les défis et décisions clés qui ont façonné cette aventure. ✅ L’IA en santé : Opportunités, obstacles réglementaires et comment scaler des solutions médicales basées sur l’IA. ✅ Entrepreneuriat deep tech : Les leçons tirées du financement, de l’innovation et du développement d’une startup deep tech à fort impact. Loin des conférences classiques, ce format en petit comité a permis des discussions riches et sans filtres, avec des échanges concrets. Un grand merci à Yann pour son partage d’expérience inspirant et aux participants pour leur engagement. Hâte d’organiser la prochaine édition ! 🚀
Google vient de faire la plus grosse acquisition cyber de l’histoire pour $32 milliards ! C’est enfin officiel, après des mois de rumeurs, Wiz, la licorne américano-israélienne de cybersécurité, rejoint Google Cloud pour un montant record de $32 milliards. C’est la plus grosse acquisition de Google depuis Motorola en 2012, et la 6ᵉ plus grosse acquisition tech de tous les temps. Que peut-on en conclure ? 1️⃣ Un mouvement défensif Google ne veut pas se faire distancer par Microsoft qui a fait de la cybersécurité une priorité stratégique et génère déjà $20 milliards de chiffre d’affaires sur ce segment. 2️⃣ Un atout pour attirer (et retenir) des clients multicloud Wiz est déjà un acteur incontournable du cloud security avec une adoption massive chez les entreprises migrantes vers le cloud. En intégrant Wiz, Google Cloud renforce son offre sans enfermer ses clients dans son écosystème. 3️⃣ Une valorisation premium (mais pas si déraisonnable) Avec un chiffre d’affaires prévisionnel estimé à $850 millions, et une croissance annuelle de 70%, Wiz est donc valorisée à plus de 37x son CA prévisionnel ! Si Wiz était cotée en bourse, elle aurait probablement été valorisée autour de 30x le CA prévisionnel si on compare ses performances avec celles d’un Crowdstrike (croissance = 30%, EV = 18x son CA prévisionnel. Google paie donc un premium important, mais pas si déconnant pour une entreprise stratégique avec une telle croissance. 4️⃣ Un retour du M&A à grande échelle ? Après une année 2024 plutôt calme en acquisitions majeures, cet achat envoie un message fort : les GAFAM sont prêtes à redevenir agressives sur le M&A. Cependant, les investissements massifs en capex IA et cloud rendent ces acquisitions plus sélectives. C’est donc un deal stratégique qui pourrait redessiner la cybersécurité cloud. Reste à voir si les régulateurs laisseront passer une opération d’une telle ampleur…
Les startups réaccélèrent leur croissance en 2025, et ce n’est pas que grâce à l’IA Après une année 2023 marquée par un ralentissement brutal, la croissance est de retour. Selon des datas de Scale Venture Partners, 32% des startups ont réaccéléré leur croissance en 2024 et, en 2025, ce chiffre pourrait doubler. Cette reprise ne concerne pas uniquement les entreprises IA-native, même si elles en sont un moteur clé. C’est l’ensemble des startups tech qui retrouve un momentum, porté par des stratégies plus disciplinées et une meilleure efficacité opérationnelle. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : ✅ Les startups du 1er décile ont vu leur CA augmenter de 132% en 2024 avec une médiane à +41% ✅ 57% des startups s’attendent à voir leur croissance augmenter en 2025 ✅ Contrairement aux périodes précédentes, la croissance et l’efficacité progressent ensemble : marge opérationnelle en hausse, burn multiple en baisse. Quelles leçons retenir ? 📈 C’est un nouveau cycle : nous passons d’un mode survie à une nouvelle phase de croissance, mais cette fois-ci sous contrainte d’efficacité. 🤖 Le jeu ne se limite pas à l’IA : bien qu’elle soit un moteur clé, d’autres catégories de startups bénéficient aussi de la réaccélération. 💰 Les investisseurs vont réajuster leurs attentes : les startups qui combinent croissance et discipline financière seront les plus recherchées. 2025 s’annonce comme une année charnière. Qui en profitera le plus ?
Et si les investisseurs se trompaient sur la taille du marché de l’IA et les valorisations associées ? Depuis deux ans, les valorisations des startups IA explosent, justifiées par une promesse simple : remplacer le travail humain. Notamment ceux qui agissent dans l’ombre pour faire fonctionner nos grandes entreprises : opérateurs de back-office, agents de call center et développeurs externalisés. Bref, un marché colossal : des dizaines de millions d’emplois automatisables, et une opportunité estimée en milliers de milliards. Sauf que… on n’y est pas encore. À part quelques annonces et des tests à petite échelle, les agents IA ne peuvent pas encore remplacer les humains. On peut donc se demander si les agents IA ne sont in fine que des outils perfectionnés, mais devant être opérés par des humains… comme des logiciels. Dans ce scénario, l’IA ne mange pas le marché du travail, mais celui du logiciel. Si c’est le cas, on doit s’attendre à une cannibalisation sanglante des logiciels par les agents IA. Et les investisseurs qui parient sur un marché 100 fois plus grand que le SaaS vont devoir revoir leurs calculs… à la baisse. Vous en pensez quoi ? Team remplacement humain ou remplacement SaaS ?
1 fondateur sur 4 du batch actuel de Y Combinator admet avoir généré plus de 95% de sa codebase avec l’IA. Et c’est Jared Friedman, l’un des Group Partners de l’accélérateur américain Y Combinator, qui l’a partagé dans un podcast. Ce qui est intéressant, c’est que les fondateurs en question sont tous des ingénieurs qui auraient normalement intégralement codé leur produit. La différence cette année, c’est qu’ils font du “vibe code” plutôt que du code. Le concept, inventé par Andrej Karpathy, repose sur l’idée que le code devient une conversation avec une IA, où l’ingénieur partage ses instructions en langage naturel, plutôt que via un langage de programmation structuré. Ce qui aurait pris des semaines ou des mois à coder se fait maintenant en quelques jours. Résultat ? Les startups peuvent sortir un MVP plus vite et maximisent leurs chances d’atteindre le product-market fit. Mais il y a une face cachée à cette révolution. 1️⃣ Tout le monde peut coder… mais tout le monde sait-il coder ? Même YC le reconnaît : pour survivre, les fondateurs doivent toujours savoir lire et debugger leur propre code. Une mauvaise compréhension des bases peut transformer un projet en château de cartes. 2️⃣ Si tout le monde peut construire un produit, où est l’avantage technologique ? Quand n’importe quel ingénieur (et bientôt n’importe qui ?) peut lancer une application en quelques jours, la différenciation ne viendra plus du code. Les véritables avantages compétitifs pourraient se déplacer vers la marque, la distribution et l’exécution. 3️⃣ L’IA ne fait pas (encore) tout toute seule. Les startups IA elles-mêmes doivent écrire leur propre code pour entraîner leurs modèles, comme le montre la récente levée de Turing ($111M), qui produit des datasets de code pour OpenAI et d’autres acteurs. Ce qui est certain, c’est que les startups qui intègrent aujourd’hui ces outils d’IA avancent plus vite que celles qui attendent. Le code est mort, vive le vibe coding ?
It was an absolute pleasure to talk with Emily about commercial open-source fundraising and M&A transactions from an investment banking point of view. As a trusted third party, I can testify to how fast the industry is changing, with entrepreneurs focused more than ever on monetisation without compromising transparency, VCs raising dedicated funds for COSS companies or big open-source strategics who don't hesitate to acquire startups. I hope you'll enjoy this 40-minute podcast with Emily as much as I enjoyed recording it!
Emily Omier
This week on The Business of Open Source I talked with Daniel Jarjoura, a software developer turned investor who focuses on developer tools and open source companies. Lots of people want to know more about the realities of raising funds as an open source company. Daniel is there to tell you to not be discouraged, including if you are a European founder... because while it's true that European investors are not quite as savvy about open source companies as their North American counterparts, it is completely possible for European companies to get investment from North American investors. There was tons of interesting information in the episode, including what to optimize for in the VC relationship, how to communicate with your community, and the realities of funding for OSS companies over the past several years. Check it out:
🎈 Alors que tout le monde crie à la bulle sur les valorisations IA, je pense au contraire qu’elles sont totalement justifiées. En 2024, les startups IA ont capté près de la moitié des fonds investis par les VCs. Et elles l’ont fait à des valorisations 25 à 45% supérieures aux startups non-IA (données Carta). Chez Avolta nous avons observé exactement la même tendance en France. Beaucoup d’observateurs, aux US et en Europe, ont très rapidement dégainé la bulle 🎈 Oui, il y a un peu de FOMO. Mais il y a surtout une vraie logique économique derrière ces valorisations, car le marché visé n’est pas celui du software, mais des services professionnels (> 8 000 milliards de dollars). 💡 La promesse de l’IA générative, ce n’est pas d’augmenter l’humain, mais de le remplacer. Et ça commence déjà à se voir : 🔹 Agents de service client et back-office remplacés par des IA conversationnelles. 🔹 Gel des embauches de développeurs et commerciaux juniors, pour tester l’efficacité des agents et copilotes. 📢 Il y a beaucoup d’effets d’annonce. Mais le potentiel de disruption est tel qu’il justifie les risques d’investissement et de valorisation. Surtout, après des années à demander aux humains de se comporter comme des robots, on a parfaitement préparé le terrain… pour les robots. Bulle ou pas bulle ?
Microsoft, Alphabet, Amazon et Meta vont investir plus de $320 milliards en 2025 dans leurs infrastructures IA. C’est 30% de plus qu’en 2024 ($246 milliards) et 100% de plus qu’en 2023 ($151 milliards). Ces investissements colossaux, même s’ils sont en partie défensifs (tout le monde veut gagner la course), témoignent de l’énorme potentiel business que représente l’IA pour les géants de la tech. Alors, oui, ils sont en train de créer de la capacité alors que la demande n’est pas encore tout à fait là. Mais c’est un peu comme pour les infrastructures télécoms. À chaque nouvelle génération (3G, 4G, 5G), on se demandait ce qu’on allait bien pouvoir faire avec autant de débit… et aujourd’hui, on trouve encore que nos connexions mobiles sont trop lentes. Par contre, vu le niveau de cash investi, je doute que ces big tech fassent beaucoup de M&A stratégique cette année. Même si l’environnement a changé (taux d’intérêt, niveau d’attention de la SEC), ces investissements CAPEX monopolisent mécaniquement du cash qui aurait pu servir à faire des acquisitions. Une opportunité pour les sociétés cotées un peu plus petites avec moins de capex prévu en 2025 ?
Un investissement en startup doit battre largement la bourse pour intéresser un investisseur. Exemple pratique avec Datadog, Wiz et Pigment. Comme tous les investisseurs, les VCs doivent justifier des rendements élevés à leurs propres LPs. Mais quand il est investi dans un fonds de VC, le capital des LPs est bloqué pendant 7 à 10 ans. Résultat : si leurs performances ne surpassent pas largement celles de la bourse, autant acheter du Nasdaq et avoir des titres liquides. Prenons trois top performers pour comparer : 🚀 Wiz (startup privée US, cybersécurité) 🇫🇷 Pigment (scale-up française, planification financière) 📈 Datadog (coté au Nasdaq, observabilité) Si vous aviez investi $1M dans chacune de ces sociétés en février 2020, au fil des levées de fonds successives (pour les deux premières), vos actions seraient valorisées en mai 2024 : 🔹 51,5M$ pour Wiz (x50) 🔹 5,7M$ pour Pigment (x5,7) 🔹 2,9M$ pour Datadog (x2,9) Les VCs qui ont misé sur Wiz ou Pigment peuvent aujourd’hui montrer à leurs investisseurs qu’ils ont fait les bons paris (même s’il ne sont toujours pas capables de leur rendre leur argent). Mais la réalité est plus brutale. Pour un Wiz, combien de startups n’ont pas réussi à faire plusieurs levées et sont toujours valorisées au prix d’entrée ? Et en France, la majorité des startups qui ont levé en 2020 ont aujourd’hui des valorisations bien inférieures à celle de Pigment. C’est pourquoi les VCs ne cherchent pas seulement de “bons business”, mais les entreprises capables d’augmenter leur valorisation plus rapidement que les performances des indices cotés. Si un deal n’a pas le potentiel d’un x10 ou x50, il ne sera pas financé par la plupart des investisseurs. Et si votre entreprise n’a pas ce potentiel, la levée de fonds n’est probablement pas faite pour vous.
Sans cloud, pas d’IA… mais les entreprises européennes sont encore loin du compte. Au-delà des modèles de fondation, le vrai potentiel de l’IA générative est dans son adaptation aux données propriétaires sur lesquelles sont assises les entreprises. Mais entraîner ces IA, les connecter aux applications existantes et exécuter des inférences à grande échelle, suppose que les datas et les workloads soient… dans le cloud. Et c’est loin d’être le cas pour les entreprises européennes. En 2024, moins d’un tiers d’entre elles avaient migré plus de 50% de leurs workloads vers le cloud (McKinsey & Company). En France, la proportion est à peu près similaire, même si le marché du cloud a atteint 20,1 milliards d’euros, avec une croissance de +27%. Ainsi, le véritable goulot d’étranglement de l’IA en entreprise n’est ni la technologie, ni la maturité des modèles, mais bien la migration vers le cloud. Les POCs se développent vite, mais les migrations prennent des années. Tant que les infrastructures ne suivent pas, le passage à l’échelle de l’IA restera limité. La croissance du marché sera donc tirée par la modernisation des infrastructures et les intégrateurs qui sauront orchestrer ces transformations. Par contre, je suis convaincu que des workloads resteront toujouds hors du cloud public pour des raisons de sécurité, souveraineté et coûts. Un gros potentiel à venir pour les solutions d’inférence on prem ou sur du cloud privé.
Webinar exclusif : Préparez votre startup à la due diligence Tech & Produit avant une levée de fonds ou une transaction M&A. La Due Diligence Tech & Product peut faire ou défaire une levée de fonds ou une acquisition. En tant que CTO ou CPO, anticiper les questions des investisseurs et acquéreurs peut faire toute la différence pour maximiser vos chances de succès et défendre votre valorisation. C'est pour cela que j'organise ce jeudi avec Mario Matar, un webinar gratuit sur le sujet. 🎯 Au programme : 🔍 Ce que les investisseurs et acquéreurs analysent vraiment : stack tech, roadmap produit, architecture, équipe… ⚠️ Les risques techniques qui font fuir les acheteurs : dette technique, scalabilité, sécurité, conformité. ✅ Comment présenter vos capacités techniques et produit : structurer votre documentation, éviter les red flags. 📉 Les erreurs qui mènent à des coupes de valorisation (ou à l’abandon du deal) et comment les éviter. 🔎 On abordera en détail : • L’importance de la Due Diligence dans une levée ou un M&A. • Le Product Management et le cycle de développement logiciel. • La qualité du code, les choix d’architecture et la dette technique. • L’infrastructure : résilience, scalabilité, coûts. • La sécurité et l’assurance qualité. 📅 Pour qui ? ✅ CTOs, CPOs, et responsables techniques en startup. ✅ Ceux qui préparent une levée de fonds dans les 6-12 mois. ✅ Ceux qui anticipent une potentielle acquisition. 📌 Réservez votre place dès maintenant pour être prêt à passer la Due Diligence avec succès !
Sergey Brin veut remettre Google “au travail” pour gagner la course à l'intelligence artificielle générale. Le cofondateur de l’entreprise, qui était resté au board après avoir quitté la présidence en 2019, est de retour aux opérations pour “turbocharger” les équipes IA et développer une AGI avant OpenAI & Co. Son plan ? Dans un mémo interne qui a fuité, il propose : 🏢 Tout le monde au bureau au minimum 5 jours par semaine ⏳ Des semaines de 60h 🏎️ Moins de filtres, plus de prise de risques dans les produits Mais Google n’est plus une startup. Aujourd’hui, c’est une entreprise de plus de 180 000 employés, 2 000 managers, et des milliards d’utilisateurs à prendre en compte. Croire qu’on peut raviver la culture des débuts en imposant plus d’heures au bureau, c’est une déconnexion profonde avec les aspirations des collaborateurs d’un grand groupe comme Google. Surtout, je pense que la volonté de Brin de développer une AGI avant tout le monde, si c’est vraiment possible, est plus motivée par de l’ego que par un réel impératif business. Plutôt que d’imaginer que Google peut redevenir une startup, il devrait plutôt agir en bon capitaliste : investir massivement dans ces nouveaux acteurs, les accompagner et… les racheter au bon moment. Mais bon, je réfléchis peut-être trop comme un banquier d’affaires 😇
La semaine dernière j’ai encore échangé avec un entrepreneur européen qui veut partir développer sa startup aux US Ils ont déjà des clients en Europe et au Middle-East, mais “tu sais, les US c’est le plus gros marché IT au monde.” Alors, oui, le marché US est plus facilement adressable : plus de budgets IT, plus d’entreprises, plus d’ouverture aux nouveaux fournisseurs, dans un même pays avec la même langue. Mais, l’Europe, si on ne la cherche pas, on ne la trouvera pas. Avec €1 200 milliards de dépenses IT et plus de 32 million d’entreprises, il y a pourtant de quoi faire sur le vieux continent. Par contre, pour grossir en Europe, il faut accepter de jouer avec les règles locales : ⏱️ Cycles de vente plus longs, mais LTV supérieures car les clients sont plus fidèles. ⚙️ Partenariats obligatoires avec des ESN, mais intégration plus forte dans les SI des clients. ✍️ Implantations multi-locales pour s’adapter aux différentes langues et règles, mais barrière à l’entrée plus grande. Et rien n’empêche d’aller à la conquête de l’ouest par la suite, mais en tant que leader européen ; pas en se réinventant en tant que startup US. Pour l’avoir personnellement vécu, c’est complètement possible de créer un leader européen avec une stratégie multi-pays. C’est juste qu’il n’y a pas tant de blog posts de VCs qui parlent d’une expansion européenne réussie 😉
Le partenariat entre Mistral AI et Sopra Steria est une bonne nouvelle ET un exemple à suivre pour la French Tech La seule façon pour nos startups européennes de grossir sans partir aux US, est de vendre aux grands groupes européens. Mais en Europe, les ventes de logiciels aux grands comptes passent (presque) toujours par des ESN qui assurent leur intégration et leur adoption. Le problème ? Trop souvent, startups et ESN ne se parlent pas. Les startups connaissent mal les grands groupes et leurs ESN et s’inspirent parfois trop de modèles américains inadaptés au marché européen. Les ESN connaissent mal les startups locales et suivent, trop souvent, les demandes des DSI plutôt que d’être force de proposition. C’est pour cela que ce partenariat est game changer 🚀 Pour Mistral, c’est un accélérateur commercial massif vers des clients grands comptes. Pour Sopra, c’est un moyen de se différencier avec des solutions d’IA européennes et sécurisées. Et, pour la French Tech, c’est un modèle à suivre pour faire émerger de vrais champions industriels. Si l’on veut voir naître des géants du logiciel B2B en Europe, les grandes entreprises et ESN doivent jouer ce rôle de catalyseurs. Repeat and scale? Ping Cyril Malargé, Arthur Mensch
Grâce à l’IA générative, plus besoin de co-fondateur technique (et c’est une bonne nouvelle) Quand je m’occupais de l’entrepreneuriat à l’EPITA: Ecole d'Ingénieurs en Informatique, je recevais des dizaines de demandes par an de fondateurs cherchant leur associé(e) technique. Et ma réponse était toujours la même : un playbook bien rodé… qui malheureusement prenait des mois et marchait rarement. Aujourd’hui, ma recommandation serait bien différente : 1️⃣ Décrire son application idéale avec ChatGPT 2️⃣ Construire un MVP avec Lovable ou Replit 3️⃣ Le partager sur LinkedIn pour récupérer les premiers users 4️⃣ Itérer avec Cursor sur base des premiers retours En quelques jours, n’importe qui avec un peu de logique peut désormais valider son idée sans développeur providentiel. Pourquoi c’est une bonne nouvelle ? 🚀 Plus d’applications lancées sur le marché, plutôt que d’attendre un hypothétique co-fondateur technique. 🛠️ Les ingénieurs se concentreront sur des problèmes complexes, plutôt que de coder des SaaS basiques. 💰 Les VCs suivront le mouvement, et le financement des startups deep tech va exploser. P.S. : si tu connais quelqu’un en recherche d’un co-fondateur technique, partage lui ce post
Quand Capgemini éternue, c’est tout le marché des services numériques qui s’enrhume. Avec 4,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France, Capgemini est, de loin, la plus grande ESN française. Mais en 2024, ses résultats ont été loin d’être à la hauteur. Lors de sa présentation aux investisseurs la semaine dernière, l’entreprise a annoncé une baisse de 3,5% de son chiffre d’affaires en France, avec une accélération de la contraction au quatrième trimestre (-5,8%). Pourquoi cette baisse ? ➡️ Moins de dépenses IT dans les grands groupes, notamment dans l’industrie et les services financiers, deux secteurs clés pour Capgemini. Cette baisse a évidemment eu un impact direct sur le marché français des services numériques, qui n’a progressé que de 0,7% en 2024 après des années de forte croissance. Mais il y a aussi eu des gagnants : les sociétés positionnées sur les migrations Cloud, l’intégration de plateformes Data et le déploiement de solutions d’IA Générative. Capgemini parie justement sur ces trois relais de croissance pour 2025. Avec un ralentissement en France et des cycles d’achat plus longs, le signal est clair pour toutes les ESN. La croissance ne sera plus aussi linéaire qu’avant, sauf si elles savent s’adapter aux nouvelles demandes du marché. P.S.: hat tip to Chris O'Brien for initially flagging this
Sauriez-vous citer les 10 plus grosses entreprises tech françaises en chiffre d’affaires ? 📊 Top 10 des leaders de la tech en France sur base du chiffre d’affaires total en 2024 1️⃣ Capgemini - €22,1 Mds (ESN) 2️⃣ Atos - €9,7 Mds (ESN) 3️⃣ Dassault Systèmes - €6,2 Mds (Édition de logiciels) 4️⃣ ALTEN - €4,1 Mds (ESN) 5️⃣ Sopra Steria - €2,8 Mds (ESN + Édition de logiciels) 6️⃣ Econocom - €2,7 Mds (ESN) 7️⃣ Inetum - €2,5 Mds (ESN) 8️⃣ Ubisoft - €2,1 Mds (Édition de logiciels) 9️⃣ Criteo - €1,9 Mds (AdTech / Édition de logiciels) 🔟 OVHcloud - €993 M (Cloud) Vous en aviez combien de tête ? Moi aussi, je m’attendais à voir plus de noms de la French Tech, comme Mistral AI, Contentsquare ou Dataiku, qui a récemment annoncé $300M d’ARR (soit 3 fois moins que le 10ᵉ de cette liste). Mais surtout, ce classement remet en perspective la création de valeur dans la tech française. Un entrepreneur me disait récemment qu’à force de ne parler que des licornes, on en oublie que la “French Tech”, c’est surtoutdes champions mondiaux des services numériques. Et ces champions pourraient être les meilleurs accélérateurs pour les éditeurs de logiciels et les plateformes cloud françaises. A bon entendeur ?
Voici l’édition 2025 de ma cartographie des éditeurs français de logiciels open source commerciaux 🇫🇷🐧💰 Après une première version en 2024, où j’avais notamment omis certains acteurs, j’ai décidé en 2025 de refondre complètement cette cartographie avec l’équipe data d’Avolta, en identifiant l’intégralité des éditeurs de logiciels open source commerciaux fondés en France (ou par des Français). Cette nouvelle version comprend désormais 130 entreprises répertoriées, dont 84% ont leur siège social en France, et employant près de 10 000 personnes. Coté financement, un peu plus de 55% d’entre elles ont effectué au moins une levée de fonds, pour un montant cumulé proche de €3 milliards. Cette cartographie n’inclut que des sociétés commerciales éditant des logiciels, indépendamment de leur taille et de leur ancienneté, ou des société de services qui éditent également leur propre logiciel. Comme l’année dernière, j’ai essayé de ne pas être dogmatique sur la définition de l’open source en incluant notamment les éditeurs qui ont un modèle open core, ceux qui contribuent de manière significative à un ou plusieurs projets open source (et vendent du service par dessus) et les acteurs de l’IA open weight (Mistral AI). Toutes les données sont évidemment accessibles en open source. Si vous voulez accéder à ma base de données, commentez ce post ou envoyez-moi un MP Hâte d’avoir vos retours et de voir cette cartographie évoluer ! 🚀🔎 Ping Marc Palazon, Stéfane Fermigier, Pierre Baudracco to keep me honest.
Aujourd’hui, j’ai 42 ans. Ceux qui me connaissent savent que j’ai une affection particulière pour le nombre. D’abord, parce que je l’ai découvert et apprécié lors de mes études à l’EPITA: Ecole d'Ingénieurs en Informatique (ceux qui savent, savent 😉). Surtout, parce qu’il est lié à Startup42, ma première aventure entrepreneuriale, qui a influencé ma carrière auprès des entrepreneurs de la tech, notamment les plus techniques d’entre eux. 42, en plus d’être la réponse à la grande question sur la vie, l'Univers et le reste, me rappelle surtout une chose essentielle : l’importance des choix et des chemins que l’on prend. Chaque décision, chaque rencontre, chaque projet construisent une trajectoire unique. Aujourd’hui, à 42 ans, je mesure encore plus la valeur du temps, de l’apprentissage continu et des personnes qui m’inspirent et me challengent au quotidien. Si j’ai un vœu pour cette année, c’est de continuer à apprendre, à transmettre et à bâtir aux côtés d’entrepreneurs de la tech passionnés. Et vous, vous avez aussi une relation particulière avec le nombre 42 ? P.S. : pas plus tard que la semaine dernière, nous avons emménagé avec l’équipe Avolta au numéro 42 de la rue de Washington 😁
Un VC m’a récemment confié qu’il n’investit dans aucune startup IA, y compris celles affichant une croissance explosive. Autant je peux comprendre la méfiance face à un marché en effervescence, avec des valorisations parfois déconnectées de la réalité. Autant j’ai du mal à voir en quoi atteindre €1M d’ARR en quelques mois serait suspect 🤨 Mais sa réponse m’a scotché. Il y a une différence entre ARR rapide et ARR durable. Avec l’effet de mode, les clients testent massivement des outils IA, souvent en parallèle. Exemple : une même entreprise peut aujourd’hui payer GitHub Copilot, Cursor et un troisième copilote de code, sans avoir encore décidé lequel garder. Surtout, les barrières à l’entrée n’ont jamais été aussi basses : commoditisation des modèles IA, génération de code assistée… Il est plus facile que jamais de cloner une solution IA. D’ici quelques mois, ça va “churner” sévère. Plutôt que de se focaliser uniquement sur le produit (ou même les modèles), les startups IA devraient prioriser : ✅ Les données : exclusivité et qualité des datasets d’entraînement ✅ L’intégration profonde dans les SI des entreprises ✅ La verticalisation : aller de l’infrastructure jusqu’à l’application Les futurs leaders ne seront pas forcément ceux qui vont le plus vite… mais ceux qui s’intègrent le mieux et deviennent indispensables.
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